Des espèces de la Liste rouge de l’UICN menacées d’extinction

Selon les études de l’Union internationale pour la conservation de la nature près de 40 000 espèces sur près de 140 000 figurant sur sa liste rouge de l’UICN sont menacées d’extinction. Le statut du dragon de Komodo est déjà celui d’animal en voie de disparition.

Au Congrès mondial de la nature de l’UICN qui a eu lieu à Marseille, l’Union internationale pour la conservation de la nature a présenté des données selon lesquelles 41 % des espèces d’amphibiens qu’elle a évaluées et 37 % des requins et des raies sont menacés d’extinction. Quant à la mise à jour de la Liste rouge de l’UICN des espèces menacées, sur 138 374 plantes, animaux et champignons enregistrés, 902 sont éteints et 80 ne peuvent plus être trouvés à l’état sauvage.

Il exsite dans le monde 38 543 espèces en péril. L’UICN a classé 8 404 d’entre eux comme étant en danger critique d’extinction.

Prenons en exemple le plus grand lézard du monde – le dragon de Komodo. Il habite en Indonésie où l’augmentation de la température et du niveau de la mer menace d’au moins 30 % de son habitat dans les 45 prochaines années.

Les pratiques durables sont la voie à suivre

Cette année, des milliers d’évaluations d’espèces d’arbres ont été ajoutées à la Liste rouge de l’UICN en provenance de plus de 186 pays. Plus de 1 000 espèces ont été identifiées comme impactées par l’exploitation forestière et la récolte de bois.

Par contre, il y a aussi du positif. Grâce à l’application des quotas de pêche régionaux au cours de la dernière décennie, quatre espèces de thons sont sur la voie du rétablissement

La surpêche, la perte et la dégradation de l’habitat et le changement climatique sont les plus grands dangers pour les requins et les raies et autres espèces de poissons.

La pratique a démontré que les espèces peuvent se rétablir si les États s’engagent vraiment dans des pratiques durables.

Selon une déclaration de Bruno Oberle, le directeur général de l’UICN « Ces évaluations de la Liste rouge montrent à quel point nos vies et nos moyens de subsistance sont étroitement liés à la biodiversité ». L’UICN devrait augmenter considérablement le nombre d’espèces sauvages évaluées.

La biodiversité est à la base des récoltes alimentaires

Plus de 70 espèces sauvages apparentées à certaines des cultures les plus importantes du monde sont menacées d’extinction. Originaires du Mexique, du Guatemala, d’El Salvador et du Honduras, ils sont utilisés ou peuvent être utilisés pour élargir la diversité génétique et améliorer les cultures.

La population mondiale ne cesse de croître ainsi que ses besoins en matière d’alimentation.

L’humanité a besoin de la biodiversité pour assurer des moyens de subsistance durables et la sécurité alimentaire de la population. Il existe des cultures comme des variétés sauvages de maïs, de pomme de terre et de courge étant plus résistants aux changements climatiques et d’autres, comme la vanille qui est répertoriée comme en voie de disparition.

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